Évolution du DPE à l’immeuble : standardisation de l'évaluation énergétique

La réforme du Diagnostic de Performance Énergétique (DPE) collectif, impulsée par la loi Élan de 2018 et entrée en vigueur le 1er juillet 2021, a profondément remodelé cet outil devenu incontournable. L’objectif principal de cette réévaluation était d'instaurer des normes standardisées, dans le but de garantir la fiabilité et la cohérence des évaluations de l’audit. Cette transformation visait également à encourager l'amélioration de l'efficacité énergétique des logements considérés comme énergivores. Cela a ainsi conféré une portée légale au DPE.

Dorénavant, le DPE collectif est obligatoire pour tous les immeubles destinés à l'habitation et dont la construction a été autorisée 3w. Son déploiement se réalisera progressivement entre 2024 et 2026, en fonction du nombre de lots principaux au sein de chaque copropriété. Cette réforme a nettement élargi la portée du DPE à l’immeuble.  Sa reconnaissance légale est désormais équivalente à celle des autres diagnostics immobiliers précédant les transactions et les locations. La dernière itération du DPE offre par ailleurs la possibilité d'identifier les habitations qualifiées de « passoires énergétiques », déclenchant ainsi la mise en œuvre de mesures visant à restreindre leur mise en location et à limiter les augmentations de loyer.

Le DPE pour les immeubles en monopropriété, devenu obligatoire en janvier 2024, suit donc à présent le même cahier des charges que celui des immeubles en copropriété. La rénovation énergétique représente donc un sujet majeur pour les immeubles. Les travaux les plus urgents révélés par le DPE sont ensuite mis en lumière par le Diagnostic Technique Global. Le DTG offre aux copropriétaires des informations capitales concernant l'état technique de l'immeuble et fait état des travaux et améliorations nécessaires.